Coucou c'est nous

Interview de Prune

Les petites jupes de prune

Prune oui c’est mon vrai prénom

Mais pas que, c’est aussi la raison pour laquelle j’ai pu naître. Ma mère a tenu tête, ok pour un 3e enfant mais que si c’est une fille et qu’elle s’appelle Prune !

Mettre un peu de moi dans la marque avec mon prénom c’est aussi affirmer mon existence (j’en parlerai un jour sur le divan promis).

L’école de mode, merci mes grands-mères

J’ai toujours dessiné à l’école, mais ma mère et ma sœur n’étaient pas très branchées shopping ni trucs de fille... Le drame pour elles c’était d’aller faire des courses avec moi (elles mettaient 2 mn, je pouvais rester 2 heures chez Zara à refaire 10 fois le tour, voir si j’avais rien raté...). Plus sérieusement le goût artistique vient de mes 2 grands-mères, l’une tellement à la pointe avec que des pièces aux noms de rêves dans son placard et l’autre restauratrice de porcelaine, dessinatrice à ses heures avec des choix de couleurs incroyables, qui m’a toujours transmis son souffle de liberté.

La mode pour moi : se parer, s’exprimer

C’est vital, une manière de se raconter, se donner un super pouvoir pour se sentir belle, à l’aise pour faire absolument tout ce qu’on veut faire (rien à voir avec la pub tampax hein).

C’est se parer, chacun à sa manière, on aura toujours besoin de cette expression. Quand Clémentine arrive avec son petit pantalon vichy et un bandeau dans les cheveux à la B.B, elle raconte une histoire à elle toute seule. Et quand j’enfile un jean et un tee hyper comfy mais pile de la couleur dont j’ai envie, je me raconte aussi :)

Un manque à créer : de la mode, du confort, facile à entretenir

Des choses rigolotes, un peu uniques et accessibles, comme la petite à poches qui va avec tout. Toile de Jouy, rideaux de ma grand-mère, au début tout y est passé! J’adore les tissus , surtout pas compliqués à entretenir, à la recherche du compromis entre le beau et le portable, voilà ce qui me manquait le plus quand j’ai commencé à 24 ans :)

Ma première jupe : plus jamais

Pour mes copines, notamment pour Chloé celle-avec-qui-depuis-la-6e-on-se-lâche-plus qui a voulu la même jupe que celle faite pour le "défilé de fin d’année" à la sortie de mon master : la fameuse jupe plissée !

Je m’étais dit plus jamais la couture, je voulais travailler dans les bureaux de tendances, voir plus de couleurs mais moins d’aiguilles...

Mais après Chloé il y a eu Alice, Ioana, Colombe, Daphné qui m’ont toutes encouragées. Et c’est comme ça que j’ai commencé, petit à petit. Un apéro arrosé avec un copain plus tard et j’avais déjà commandé les premières étiquettes!

Croissance douce et indépendance pour agir et s’offrir le luxe d’attendre et regarder

Depuis le début j’ai choisi cette croissance douce, d’être le plus local et de maîtriser notre production de A à Z. Avec la crise comme celle que nous vivons tous aujourd’hui, on se rend compte que l’autosuffisance peut devenir encore plus essentielle, et avoir encore plus de sens. Notre indépendance financière nous permet de faire des choix non prévus, mais pas seulement. Elle nous permet d’attendre, une certaine passivité pour prendre soudain la décision qui se présente et à laquelle on avait pas pensé. Et comme ça aucune journée ne se ressemble !

Jupes, maillots de bains, sweats, pantalons, robes, le bonheur est dans les choses simples

On y va pas à pas, comme le reste. Ce qui nous guide c’est de faire peu, mais bien : la bonne matière, la bonne longueur, le bon décolleté...  Les premiers développements ce sont nos clientes qui nous ont montré le chemin : les témoins des mariées avec les jupes plissées, donc très vite des robes de mariées, un body parce que nos clientes cherchaient un haut pour mettre avec les jupes...

C’est aussi chacune de nous qui avons une idée : t’as une idée, vas-y on essaye et on voit : le sweat, la robe, la jupe culotte sont nés comme ça. Même si on va là où l’on ne nous attend pas, on improvise !

Mon prochain rêve ? le gilet, tricoté en France.. Petit challenge à un prix accessible mais nous n'arrêtons pas de chercher !

Mon kif de chef d’entreprise : chacun décide du jeu auquel on veut jouer. (même si c'est moi qui dicte un peu les règles)

Quand j’arrive à l’atelier et vois que l'équipe est déjà là, avec des idées, en train d’avancer un truc dont on a parlé la veille, un coup de tête ou un projet qu’on cultive depuis longtemps… Quel kiff!  J’ai été seule pendant tellement longtemps que travailler en équipe c'est magique de sentir cette énergie-là.

Je peux aussi tester des idées de management, décider du “jeu auquel on joue” : aller se faire un escape game pour que l'équipe se retrouve, lancer un nouveau produit, décider d’un shooting, comme organiser un gros déjeuner d'équipe !

A partir du moment où il y a quelqu’un dans l’équipe qui a envie d’un truc on ne lui dira jamais non. On se dit toujours : “vas-y, essaye et on regarde toutes ensemble comment ça marche”. C’est comme ça que sont nés le sweat, le maillot de bain, la robe...

Une seule règle : si tu proposes une idée c’est toi qui t'en charge et qui la porte !

Mon plus grand moment de panique

Dire au revoir à toute l’équipe au 1er jour du confinement. Mais pas de grosse panique à part ça, parce qu’on est raisonnables et qu’on a toujours essayé d’avancer à un rythme “digeste”... Sinon mon plus grand “saut” c’était de créer une seconde marque avec une associée : Les Mariées de Prune, une aventure que je ne regrette pas une seconde malgré tous les challenges que le Coronavirus nous a imposés..!

3 mots pour définir les petites jupes de Prune :

Gaieté

Gang-Entourage (équipe/clientes/fournisseurs)

Simplicité

Interview de l'équipe

Joséphine

Quel est ton rôle chez Les Petites jupes de Prune ?

Je m'occupe de la ligne Les Mariée de Prune mais assure "l'entertainment" des Petites jupes de Prune !! Du stylisme aux rendez-vous clientes en passant par le patronage, le shooting et la production, bref je touche à tout mais j'adore ça :). Un rêve de rendre concrètes nos envies avec toujours dans un coin de ma tête l'authenticité, la simplicité et l'accessibilité !

C’est quoi ta pièce préférée ? Tu la portes comment ?

Bon assez étonnamment, à la base, je ne suis pas très jupe...chuuuuutt... donc mon premier achat a été le tee que je porte tout le temps avec un jean taille haute. Mais enceinte j'ai craqué sur la fendue, portée avec un gros pull en maille et cet hiver je me vois déjà porter la trapèze, comme quoi il n'y a que les ... qui ne changent pas d'avis :)! Et j'oubliais évidemment la jupe culotte (pour une fois qu'un modèle marié se retrouve chez les jupes ce serait dommage de ne pas en profiter)!

Les Petites de Prune en trois mots ?

J'ai intégré les petites jupes car j'aime ses valeurs, sa spontanéité, j'apprécie particulièrement l'ambiance de l'équipe, l'attitude envers les clientes, le fait de grandir petit à petit mais de façon sûre et consciente, notre envie de mieux faire, de mieux proposer et toujours avec la plus grande rapidité... Bref j'ai pas 3 mots mais l'idée générale de gaieté et spontanéité sur fond de responsabilité des autres, de l'équipe, des clientes, des fournisseurs mais aussi de l'offre me séduit plus que tout.

Les petites jupes de prune

L'histoire

Les petites jupes de prune

Les débuts ...

Quelques mètres carrées dans le salon de Prune et une rencontre avec Clémentine 

2012